Syrian Assistance
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Syrian Assistance est une association humanitaire qui tente d'informer sur la situation Syrienne et d'apporter aides médicales et autres au peuple Syrien.
 
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insan




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MessageSujet: MediaWatch   MediaWatch EmptyLun 27 Mai - 10:36

Bismi Allah a-rahmane a-rahim,

En attendant je met ici certains articles que je trouve intéressant à savoir, et qui pourrais avoir un impact avec notre activité.

ma'akoum assalama

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KDaoud




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MessageSujet: Re: MediaWatch   MediaWatch EmptyMer 29 Mai - 4:00

ou sont les articles svp?
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insan




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MessageSujet: Re: MediaWatch   MediaWatch EmptyMer 29 Mai - 5:29

je ne suis pas arrivé à les publier (j'ai averti 'Abdallah de ce problème il y a quelque jours...je réessaierai , il faut que je retrouve les articles incha'Allah).
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insan




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MessageSujet: Re: MediaWatch   MediaWatch EmptyMer 29 Mai - 5:46



Thomas Van Hamme invite les Belges à se mobiliser pour Syrie 12-12 lors de la Fête des voisins !

Ce vendredi 31 mai se déroulera la Fête des voisins et à cette occasion, Thomas Van Hamme nous invite à nous souvenir de l'urgence de la crise syrienne.

29 Mai 2013 08h07


Témoin direct de crise qui se joue en Syrie, Thomas Van Hamme invite les Belges à se mobiliser ce vendredi 31 mai à l’occasion de la Fête des voisins.
L'animateur s'était rendu auprès de réfugiés syriens en Jordanie et souhaite que la mobilisation et la solidarité soient de mise à l'occasion de la Fête des voisins.

Cette fête est l’occasion de soutenir ceux qui n’ont plus de chez eux. Les besoins des victimes de la crise en Syrie ne cessent d’augmenter. Pour cette raison, les organisateurs de La Fête des Voisins s’associent à l’appel du Consortium 12-12 et invitent les habitants à faire un geste de solidarité ce vendredi 31 mai. Convivialité et partage s’allient parfaitement à une action de solidarité.


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insan




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MessageSujet: Re: MediaWatch   MediaWatch EmptyMer 29 Mai - 5:51

en enlevant le lien ca passe...

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insan




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MessageSujet: Re: MediaWatch   MediaWatch EmptyMer 29 Mai - 5:57

"Une catastrophe humanitaire, politique et sociale nous frappe déjà (en Syrie, NDLR), et ce qui nous attend est véritablement un cauchemar", a déclaré Navy Pillay, haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, lors de l'ouverture de la 23e session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. "Je crains que la communauté internationale ne réussisse pas à remplir ses obligations fondamentales envers les victimes", a-t-elle ajouté. Navi Pillay a expliqué qu'elle avait encore l'espoir que la communauté internationale mène des "actions tangibles pour arrêter l'escalade des souffrances et des effusions de sang en Syrie", estimant qu'après plus de 26 mois de violences la situation était devenue "un affront intolérable à la conscience humaine".

La haut-commissaire a une fois de plus dénoncé les graves crimes commis par les forces loyales au régime syrien, expliquant notamment que les écoles et hôpitaux avaient été pris pour cible par les forces armées syriennes. Elle a aussi affirmé que le gouvernement de Damas continue d'utiliser la force dans des zones résidentielles sans discrimination et de manière disproportionnelle. Par ailleurs, les groupes armés rebelles ont aussi commis des "violences gratuites" et ont manifestement utilisé les civils comme boucliers humains et les enlèvements se poursuivent, a dénoncé Navi Pillay.
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insan




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MessageSujet: Re: MediaWatch   MediaWatch EmptyMer 29 Mai - 6:01

Alors que les combats se poursuivent en Syrie, où plus de 80 000 personnes ont déjà trouvé la mort depuis le début du conflit il y a deux ans, l'urgence humanitaire se fait chaque jour plus grave et plus pressante. A l'intérieur même du pays, plus de 4 millions de personnes sont désormais déplacées et le nombre de réfugiés a doublé au cours des trois premiers mois de l'année pour atteindre désormais plus d'un million et demi de personnes. Les températures dans la région vont atteindre plus de 40°c dans les semaines à venir, augmentant les risques sanitaires pour les réfugiés syriens, en particulier les plus vulnérables (personnes âgées, les femmes et les enfants).
Lire le débat : Faut-il armer les rebelles syriens ?




Dans un campement de tentes de Balqa-Ouest en Jordanie, les équipes d'Oxfam ont relevé que certains enfants ne pouvaient prendre un bain qu'une fois tous les dix jours. De fait, nous constatons déjà une augmentation des infections de la peau, particulièrement chez les jeunes enfants, et les risques de diarrhées sont croissants.

Le financement de la réponse humanitaire à ces besoins urgents demeurant insuffisant, l'accès aux populations vulnérables en Syrie demeure particulièrement problématique : les contraintes sécuritaires continuent de freiner la libre circulation des biens et personnels humanitaires qui visent à apporter une aide vitale. Dans ce contexte, la relance du processus politique et la perspective de la tenue d'ici quelques jours du sommet pour la paix (Genève II), soutenu activement par les Etats-Unis et la Russie, constitue une réelle lueur d'espoir pour les populations civiles victimes de ce conflit : celle-ci est certes fragile mais constitue néanmoins la principale chance depuis de longs mois de progresser vers une solution politique négociée du conflit et, peut-être, vers la mise en place d'un cessez-le-feu qui permettra aux organisations humanitaires d'accéder à ces plus de sept millions de Syriens qui ont besoin d'aide à l'intérieur du pays.

En décidant de ne pas reconduire formellement son embargo sur les armes à destination de la Syrie, l'Union européenne, notamment sous l'impulsion de la France et de la Grande-Bretagne, a envoyé un message brouillé aux belligérants : souhaitent-ils réellement accorder la priorité au processus politique, ou bien relancer une course aux armements et pousser la Russie et l'Iran à livrer toujours plus d'armes au gouvernement syrien et, in fine, provoquer davantage de victimes et retarder la conclusion d'un accord ?

VIOLATION DE SES ENGAGEMENTS

Compte-tenu de la nature divisée des groupes d'opposition, de la quasi impossibilité de contrôler in situ si les armes transférées seront utilisées pour commettre des violations, des rapports et témoignages sur les exactions commises par l'ensemble des protagonistes et les détournement des armes et munitions, il y a de graves risques que les armes soient utilisées pour commettre des violations des droits humains, avec probablement de nouvelles conséquences humanitaires désastreuses.

La France pourrait alors se retrouver en totale violation de ses engagements au regard de la position commune de l'Union européenne sur les exportations d'armements, qui continue de s'imposer aux Etats membres malgré la levée de l'embargo. Et comment la France pourrait-elle défendre de tels transferts d'armes alors que Laurent Fabius est attendu à New-York le 3 juin pour signer le Traité sur le commerce des armes (TCA) que la France a coparrainé aux Nations unies ?

L'urgence politique qui s'impose n'est donc pas la livraison effrénée et incontrôlée de davantage d'armes qui prolongeraient et exacerberaient le conflit, aggravant encore la crise humanitaire, et alimenteraient les diverses violations du droit international humanitaire sur le terrain, mais bien d'exercer les pressions nécessaires sur les parties au conflit afin que les civils puissent être davantage en sécurité et bénéficier de l'aide dont ils ont urgemment besoin.

Cela passe d'abord par un arrêt de tous les transferts internationaux d'armes à destination de toutes les parties au conflit syrien : Laurent Fabius serait bien inspiré de le clamer haut et fort dès lundi prochain à New-York. Il pourrait également indiquer en signant le TCA que la France intégrera rapidement en droit interne cette règle simple : les transferts d'armes ne doivent pas être autorisés lorsqu'il y a un risque majeur que ces armes soient utilisées afin de commettre des violations des droits humains ou du droit international humanitaire.
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insan




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MessageSujet: Re: MediaWatch   MediaWatch EmptyMer 29 Mai - 6:06

je trouve ce témoignage très poignant :


Le docteur Raslan a vécu l’horreur de la guerre en Syrie
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Le docteur Raslan a opéré ce jeune garçon, touché par un tir de sniper. Sur son lit d’hôpital, celui-ci tient la balle qui lui a perforé le flanc. Le gynécologue montilien précise qu’en deux semaines sur place, il n’a jamais pu sortir de l’hôpital sans gardes du corps. Photo DR.
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« Ça fait presque deux semaines que je suis revenu et je ne m’en suis pas encore remis… » Les mots s’arrêtent net, le regard s’assombrit. Puis le docteur Raslan lâche : « Je pense que je ne m’en remettrai jamais ».

La Syrie, sa première patrie, est aujourd’hui déchirée. Le cœur d’Abdulhassid Raslan, gynécologue obstétricien installé à Montélimar, aussi. « Vous ne pouvez pas imaginer l’ampleur de cette… on ne peut même pas parler de guerre car ça sous-entend d’avoir en présence deux forces à peu près égales. Là, on massacre juste un peuple qui n’a fait que demander un peu de liberté. » Et comme il nous l’avait annoncé l’an passé (NDLR : Dauphiné Libéré du 4 mars 2012), le docteur Raslan est allé prêter main-forte à son peuple, début mai, pendant deux semaines.

"J’ai donné de mon propre sang à un Iranien"

Après être passé par la Turquie pour gagner « la zone libérée du pays », c’est quelque part au nord d’Alep qu’il a rejoint un hôpital de fortune. Nous ne donnerons pas plus de précisions sur le lieu exact. Il en va de la vie des médecins et de leurs patients. « Les deux précédents hôpitaux sur ma route avaient été aplatis à la TNT », précise-t-il. Parti avec plus de 70 kg de matériel médical et de médicaments fournis par les pharmaciens montiliens et le centre hospitalier d’Aubenas, le gynécologue croyait pouvoir exercer là-bas sa spécialité. Devant l’ampleur des massacres, c’est en tant que chirurgien qu’il officiera.

Sur la table d’opération se succèdent alors combattants rebelles, victimes civiles et même un Iranien. « On me l’a amené dans la plus grande discrétion, alors que les combattants nous parviennent généralement dans la cohue. Je lui ai donné de mon propre sang. Et ce n’est que le lendemain que j’ai compris qu’il s’agissait d’un soutien à Bachar El Assad qui avait été fait prisonnier. » Les rebelles qui l’avaient capturé auraient pu l’achever. « Mais l’Islam l’interdit », souligne M. Raslan.

Les enfants pris pour cible

Des victimes, le conflit en a déjà fait des dizaines de milliers. « Des hommes égorgés, des femmes violées et des enfants innocents pris pour cible par des snipers », témoigne le médecin. Avec son téléphone portable, il a “immortalisé” les blessures qu’il a eues à soigner. Jusqu’à la nausée. « Dans l’action, on ne réalise pas. Le “moi” ne compte plus. Ce n’est qu’une fois revenu que les choses remontent à la surface. » Il éclate en sanglots. Puis, le visage d’Abdulhassib Raslan s’illumine, au souvenir de Moussa, un garçon qu’il soigna et qui, le jour de son départ, vint le remercier. Le médecin voulut alors lui offrir quelques pièces, pour qu’il aille s’acheter des mirabelles. Mais le jeune refusa : « J’irai m’en acheter moi-même. » Une illustration de la détermination du peuple syrien.

Qui continuera de se battre seul juste pour « un peu de liberté. »
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insan




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MessageSujet: Re: MediaWatch   MediaWatch EmptyMer 29 Mai - 6:07

nb : dsl pour les liens,je n'arrive pas à les mettre, même en utilisant la procédure "link " (symbole du maillon d'une chaîne ci-dessus)
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insan




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MessageSujet: Re: MediaWatch   MediaWatch EmptyMer 29 Mai - 10:45

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué mardi que les distributions d’aide humanitaire en Syrie ont été concentrées sur les personnes touchées par les récents combats dans le quartier d’Al Wa’er, situé dans la banlieue de Homs.
« Samedi, des couvertures, des matelas et des produits domestiques ont été distribués à 200 familles déplacées du quartier d’Al Wa’er. Lundi, un camion du HCR transportant de l’aide humanitaire d’urgence pour 10.000 personnes est arrivé dans le quartier. Deux autres camions, transportant des kits d’hygiène, ont dû faire demi-tour en raison de la situation sécuritaire », a déclaré le porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d’une conférence de presse à Genève.
400.000 personnes environ vivent dans le quartier d’Al Wa’er, dont la moitié sont des déplacés en provenance d’autres zones du Gouvernorat de Homs – principalement de Baba Amer et de la vieille ville de Homs.
De violents affrontements entre les forces du gouvernement et celles de l’opposition ont éclaté à Al Wa’er le 16 mai, avant de connaitre samedi dernier une trêve de deux jours. Le conflit a repris depuis, endommageant gravement au moins cinq bâtiments qui hébergeaient des centaines de personnes déplacées.
violents affrontements
« Dans l’un d’eux, la tour Alarabaeen, sept personnes d’une même famille ont été tuées par des tirs de mortier. Au moins sept autres personnes ont péri dans d’autres incidents et, selon nos informations, 32 personnes ont été blessées », a expliqué M. Edwards.
Les combats ont provoqué le déplacement d’environ 5000 personnes, 250 familles ayant fui vers d’autres quartiers de la ville de Homs afin d’y être hébergées par des proches. D’autres personnes déplacées ont également franchi la frontière avec le Liban la semaine dernière. 10 familles, soit 33 personnes, se sont enregistrées auprès du HCR au Liban.
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insan




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MessageSujet: Re: MediaWatch   MediaWatch EmptyMer 29 Mai - 22:23

La Jordanie accueille désormais un demi-million de réfugiés syriens sur son sol. 100.000 dans le seul camp de Zaatari, au Nord du pays où le nombre d'habitants a doublé avec ces arrivées massives. Amman a tenté de faire face tant bien que mal, appelant à l'aide la communauté internationale. Mais, devant le faible niveau de soutien, et la catastrophe qui s'annonce, la Jordanie a mis provisoirement en œuvre une menace plusieurs fois brandie en fermant sa frontière avec la Syrie.

Une mesure contraire au droit international qui stipule que tout pays doit faire en sorte de permettre à tous ceux qui fuient les persécutions de pouvoir demander asile.

Une décision qui met indéniablement en danger les populations bloquées du côté syrien, mais qui souligne, aussi, la situation désespérée de Amman face à l’afflux de réfugiés. Une situation sur laquelle alerte Médecins sans frontières, qui a ouvert fin mars un hôpital pédiatrique à Zaatari.



Interview d'Antoine Foucher, chef de mission MSF en Jordanie :

La Jordanie avait menacé à plusieurs reprises de fermer sa frontière compte tenu du peu d'aide internationale qu'elle reçoit. A-t-elle finalement mis sa menace à exécution ?

- C'est toute l'ambiguïté. La frontière a été fermée, comme l'a annoncé Reuters. Le ministère de la communication a fait alors un communiqué très bref dans lequel il indiquait que le nombre de réfugiés avait été réduit en raison de la désorganisation de l'Armée libre syrienne de l'autre côté. Mais en fait, très clairement, l'armée jordanienne, qui accompagnait jusqu'alors les réfugiés qui arrivaient chaque nuit, a commencé à bloquer l'arrivée des Syriens.

Cette menace, qui était une sorte de ligne rouge qu'Amman menaçait de franchir, a été mise en œuvre.

Certains témoignages ont parlé de blessés interdits de passage également mais, si on ne peut pas écartés des cas ponctuels, visiblement, ils ont, eux, été autorisés à venir se faire soigner en Jordanie.

Cette fermeture, qui laisse des populations en détresse dans une région en guerre, n'a pourtant pas fait réagir la communauté internationale…

- La Jordanie est engagée dans un vrai bras de fer pour obtenir des ressources afin de faire face à cet afflux de population. Et, pour la première fois, ils sont passés à l'acte, ils ont montré que, de façon immédiate, ils sont capables de bloquer des centaines, voire des milliers de personnes à leur frontière.

C'est un signal fort qui suit des propos alarmants : le ministère de la Santé a indiqué qu'il n'allait pas pouvoir garder les hôpitaux ouverts pour les Syriens. Il y a donc une grosse crainte que le niveau d'accueil des populations se dégrade.

Le système se craquelle comme jamais il ne s'était dégradé jusque là.

Dans le camp de Zaatari, les conditions d'accueil restent convenables ?

- Il y a en ce moment des problèmes d'assainissement assez importants palpables au niveau épidémiologique avec une augmentation des cas de diarrhée ou d'infection respiratoires notamment. Le problème de l'eau n'est pas nouveau mais il va forcément encore s'accroître avec l'été qui arrive. Il va y avoir des rationnements drastiques.

Et pour les Syriens qui vivent en dehors du camp de réfugiés, la majorité en fait, comment ça se passe ?

- C'est de plus en plus tendu avec la population locale, pour des questions de travail notamment. Il y a eu des manifestations. Ca craque de partout parce que les conséquences commencent à être importantes. Avoir de l'eau en saison sèche en Jordanie c'était déjà un challenge. Alors avec une population dans le nord du pays dont le nombre vient de doubler... L'espace public est, de plus en plus, rempli de concepts nauséabonds à l'encontre des Syriens.

Mais il existe des solutions ?

- Sans financement international, je ne vois pas lesquelles.

Renforcer les aides directement en Syrie ?

- Les conditions sécuritaires ne sont pas aujourd’hui réunies.
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insan




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MessageSujet: Re: MediaWatch   MediaWatch EmptyMer 29 Mai - 22:27

Un tiers des réfugiés syriens en Jordanie, pays exemplaire mais démuni


PARIS - La Jordanie, exemplaire, accueille un tiers des réfugiés syriens ayant fui la guerre mais le sous-financement de l'aide humanitaire la déstabilise et l'a poussée à fermer sa frontière depuis une semaine, s'inquiète Médecins sans frontières (MSF).

Cela fait six ou sept jours que les réfugiés syriens sont bloqués à la frontière par les autorités jordaniennes, mais les blessés passent encore, explique Antoine Foucher, chef de mission pour MSF en Jordanie, rencontré par l'AFP à Paris.

La province syrienne de Deraa (sud), frontalière avec la Jordanie, est le théâtre de violents combats entre les forces de Bachar Al-Assad et la rébellion.

Le royaume hachémite, qui comptait avant le conflit 6,5 millions d'habitants, accueille aujourd'hui entre 500.000 et 600.000 réfugiés, soit un tiers des 1,5 million de Syriens ayant fui à l'étranger, selon un communiqué de MSF.

Le gouvernement jordanien a consenti des efforts importants et a été exemplaire sur l'accueil des réfugiés, estime M. Foucher, mais la pression induite par l'arrivée massive de réfugiés a engendré une situation de plus en plus difficile.

Ainsi Zaatari, le plus grand camp de réfugiés syriens (120.000 personnes), connaît des tensions quotidiennes, manque d'eau et de structures d'assainissement, et a largement dépassé sa capacité d'accueil, indique MSF.

En avril, avant la fermeture de la frontière, un millier de personnes arrivaient chaque jour dans ce camp, où se présentent de plus en plus de cas de diahrrées et d'infections respiratoires, résultats des conditions de vie précaires, précise l'ONG.

Près de 400.000 autres Syriens sont disséminés dans le reste du pays, créant là aussi des tensions. Plutôt bienveillante au début du conflit en 2011, la population s'est retournée, manifestant parfois contre des Syriens qui, totalement démunis, sont prêts à travailler pour un salaire de misère, selon Antoine Foucher.

Autres problèmes, le système de santé jordanien est proche de la saturation, le tourisme s'est effondré et les secteurs subventionnés (gaz, électricité, pain...) ont vu leurs prix exploser - le prix du gaz a ainsi bondi de 50% - en raison de la crise économique. Cette flambée, combinée à la hausse de la consommation de ces biens liée à l'afflux des réfugiés, touche dramatiquement le budget de l'Etat.

Aujourd'hui, la capacité de la Jordanie à accueillir des réfugiés est compromise en l'absence de soutien suffisant. Il faut beaucoup d'argent, résume M. Foucher.


(©AFP / 30 mai 2013 04h00)
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MessageSujet: Re: MediaWatch   MediaWatch EmptyVen 31 Mai - 7:40

Le HCR a enregistré 3000 réfugiés de Qousseir au Liban


Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a enregistré 3000 réfugiés syriens fuyant les violences à Qousseir depuis le 7 mai, a indiqué vendredi un porte-parole. Le nombre de réfugiés syriens dans les pays voisins dépasse désormais 1,6 million.

Le HCR, avec une équipe du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l'UNICEF, a pu mercredi apporter une aide à Hasiya, une ville située à 25 km de Qousseir. En trois semaines, cette ville de 16'000 habitants a accueilli environ 3500 personnes, surtout des femmes et des enfants, fuyant les combats à Qousseir, a indiqué le porte-parole du HCR Dan McNorton.

Depuis le 8 mai, le HCR a en outre enregistré 3000 réfugiés en provenance de la ville assiégée. Le nombre de civils en fuite est certainement plus élevé, a précisé le porte-parole.

Beaucoup d'enfants souffrent de diarrhées, de problèmes respiratoires, ont de la fièvre, des douleurs aux oreilles. Le HCR a pu délivrer des couvertures et des matelas à 500 familles.

"Les besoins sont énormes. Nous sommes en train de voir comment apporter davantage d'aide", a déclaré Dan McNorton.

Flux vers la Jordanie

Le flux de réfugiés syriens vers la Jordanie a par ailleurs repris ces derniers jours, avec 707 personnes enregistrées en une semaine. Peu après la mi-mai, l'ONU avait constaté que presque plus aucun réfugié syrien ne franchissait la frontière jordanienne, alors qu'habituellement quelque 2000 d'entre eux franchissaient cette frontière chaque jour.

Selon Dan McNorton, de violents combats enregistrés les semaines précédentes peuvent expliquer le fait que le nombre de réfugiés traversant la frontière jordanienne a été quasiment nul durant une certaine période.

Plus de 1,6 million de Syriens ont désormais trouvé refuge dans les pays voisins, selon le dernier bilan du HCR.



(ats / 31.05.2013 18h19)
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insan




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MessageSujet: Re: MediaWatch   MediaWatch EmptyDim 2 Juin - 20:35


http://www.lejsl.com/saone-et-loire/2013/06/03/convoi-humanitaire-pour-la-syrie


TOULON-SUR-ARROUX. - HUIT PERSONNES PARTENT CE MATIN LIVRER DU MATÉRIEL DE 1ER SECOURS EN SYRIE.
Convoi humanitaire pour la Syrie
Notez cet article :
le 03/06/2013 à 05:00 | Camille Roux Vu 11 fois

Georges Reveneau, président de « Val d’Arroux humanitaire » -à gauche- et Jean-Louis Rat, trésorier, samedi, deux jours avant le départ et devant l’un des véhicules du convoi. Photo C.R.
Un convoi humanitaire de 8 personnes part ce lundi matin de Toulon ce matin pour un périple de 4 000 km jusqu’à la frontière syrienne. Mission : acheminer du matériel médical aux victimes du conflit.

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Ils ont quitté Toulon-sur-Arroux ce matin direction Gaziantep en Turquie, à la frontière syrienne. Huit personnes -quatre de l’association toulonnaise « Val d’Arroux humanitaire », deux de l’association clermontoise « Tériya » et deux de « Pour une Syrie Libre »- acheminent actuellement quatre camions chargés de matériel médical de premier secours et de vêtements.

Dans 6 jours, les 12 tonnes de matériel humanitaire seront léguées aux ONG locales afin de venir en aide aux victimes d’un « désastre qui a fait plus de 100 000 morts depuis le début de la révolution syrienne en mars 2011 » rappelle Jean-Louis Rat, toulonnais membre de l’expédition.

À bord d’un camion de la Médecine du travail

En l’espace de quelques mois, les bénévoles de « Val d’Arroux humanitaire », en partenariat avec les Clermontois de « Tériya les sapeurs arvernes humanitaires » ont récupéré deux camions réformés du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Puy-de-Dôme, un camion de la Médecine du Travail de Clermont-Ferrand, et un de l’entreprise TTG d’Issy-l’Évêque. L’essentiel du matériel acheminé provient du Sdis 63.

Leur périple va les mener le long de la côte italienne jusqu’au port d’Ancône, où ils embarqueront pour gagner la Grèce. Là, ils rejoindront le passage du Bosphore, traverseront la Turquie jusqu’à leur point de chute. Le contrôle technique des camions a été fait par Georges Reveneau, président de « Val d’Arroux humanitaire » et ancien garagiste. « On devrait rouler entre 10 h et 12 h par jour », estime-t-il.

Aide aux victimes d’une « sale guerre »

Samedi, ces deux bénévoles toulonnais ne montraient pas d’inquiétude à s’approcher d’un pays en guerre. « Mais cette mission diffère des deux autres -voir encadré-. En Afrique, nous étions face à la pauvreté mais il n’y avait pas de danger direct. Cette fois, on intervient sur un lieu de conflit, meurtri par une sale guerre où un dirigeant détruit son peuple », exprime Georges Reveneau. Retour prévu par avion dans 8 jours.

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maha




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MessageSujet: Re: MediaWatch   MediaWatch EmptyLun 10 Juin - 4:38

Les articles sont vraiment intéressant, n'oublie jamais de mettre la source pour le valider
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